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Message par Bubulle' Lun 23 Mai - 15:51

B'jour Very Happy

Voici un ( petit ) RP que j'ai commencé à écrire il y a longtemps... et je compte aujourd'hui le continuer Surprised voici donc déjà les premiers chapitres =)
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Message par Bubulle' Lun 23 Mai - 15:52

18ème cycle... Ca y est, j'y suis enfin. J'ai atteint ce cycle, ce... niveau comme disent certaines personnes... Pour l'occasion, je suis aller m'acheter des bottes de satisfaction, à un marchand qui se trouvait à la porte d'Astrub, contre une petite bourse de kamas. C'est une sensation curieuse que j'éprouve lorsque je les mets, j'ai à la fois l'impression de perdre de la force, mais de devenir plus rapide, plus léger, plus vif.
Je profitait de ma visite à Astrub avant de rentrer chez moi, à Sufokia, pour y visiter le lac d'Heaunecarpe. La quiétude que m'apportait le bruissement de l'eau me réconfortait et m'appaisait.

* Crak *

Un bruit étranger attira mon attention. Je me retournais, et vit un troupeau de piou qui s'approchait. Mon père m'avait montré à plusieurs reprises à quelle point ces créatures pouvaient être inoffensives, mais c'était une chose facile pour lui, du haut de ses 165 cycles... Je n'avais pas son experience moi, j'était jeune et j'avais peur... j'allais mourir de façon stupide, peureuse... Qu'allait penser mon père de moi ? Lui, adepte de la force brute, qui fonçait sans reflechir bien souvent ( ou alors qui reflechissait, et finissait par trouver une idée stupide ) . C'était un puissant guerrier, je ne pouvais laisser son fils, moi, être ridicule et mourir devant de si petites créatures.

Je regardais les pious. Un semblait être plus puissant que les six autres qui l'accompagnaient... je me devais de l'isoler pour mieux le tuer. Avant que je pus trouver une idée pour mettre cette idée en pratique, un 8eme piou qui avait échappé a mon regard s'était faufilé par derriere, et me martelait le dos avec son bec. C'est alors que je compris.


Que je compris que j'aimais être tappé.
Que je devenais plus fort, plus puissant lorsque je souffrait.
Que j'étais masochiste.
Que j'étais un sacrieur.

Je laissais le piou me piquer le dos, puis je l'étranglais avec mes mains. 5 autres piou subirent le même sort, mais je commençait à être reellement fatigué... Je ne pouvais combattre à moi seul les deux monstres restant... Je me souvint alors des bottes que j'avais acheté peux auparavant, je me sentait plus vif lorsque je les portais... Je les mis, et tentais de m'enfuir en direction du lac, la rapidité que me conferraient les bottes me permettais de courir plus vite que les créatures. Les piou, rageux de voir leur proix s'enfuir, firent dans un mouvement desperé, un battement d'ailes, qui eu pour effet de les faire voler jusqu'a ma tête. Sans visions, je trébuchait, et tomba dans le lac.
J'allait donc mourir, noyer, dans un endroit de calme et de tranquillité.. Je sombrait petit à petit dans les profondeurs du lac, lorsqu'une voix résonna. Profonde, grave et calme à la fois.

L'eau sera ton élément, elle t'apportera quiétude, force et bonheur

J'ouvris les yeux, et vis une orbe scintillante devant moi, avec une carpe passé à côté.
Ma premiere pensée fut que le lac portait bien son nom. Je regardais ensuite l'orbe... je n'avais jamais rien vu de tel, d'aussi beau... On aurait dit une goutte d'eau a l'état pur, enfermée dans un bloc de glace. Et cette orbe me parlait, me répétait inlassablement les mêmes paroles...

L'eau sera ton élément, elle t'apportera quiétude, force et bonheur

L'eau t'apportera force... je me sentit revigoré, plein d'energie, tel un nouveau né. C'est peut être ce que j'était finallement, un nouveau sacrieur, ayant trouvé sa voix. Celle de l'eau, de la pureté, de la tranquillité.
Je sentis en moi alors comme un nouveaux pouvoir.. une nouvelle maniere d'être, de combattre. La carpe qui tournait autour me mordilla, ce qui me tira de ma torpeur et me rappela que j'était en train de me noyer. L'energie nouvelle, le bien être que j'avais à présent, me donna la force de remonter a la surface, et de grimper sur la berge. Les deux pious, heureux de voir leur proie revenir, foncèrent sur moi. Le pouvoir que j'avais sentit auparavent, se déclencha alors... c'est une chose dur à décrire... l'eau contenue dans le corps des pious, se retira, devint une sphère, et penetra en moi.. je compris alors, ce qu'était et comment fonctionnait, ce que les grands maitres sacrieur appelait " dissolution ".

Je regardais les deux pious à mes pieds. Ils gisaient, sans vie, asséchés. Je me sentis grandir en même temps : j'avais atteint le 21 eme cycle
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Message par Bubulle' Lun 23 Mai - 15:54

Tome II :

De la culpabilité. C’est tout ce que j'éprouvais en regardant les 8 tristes dépouilles qui m’entouraient. Toutes avaient désormais un air si innocent, si… si mort. C’était le seul mot qui me venait à l’esprit. Lorsque je les regardais, je voyais leur corps desséchés, dont les âmes étaient désormais parties. Ces créatures qui m’apparaissaient farouches et violentes cinq minutes auparavant, me donnaient un sentiment de regrets, provoquaientt en moi un malaise. Le fait d’avoir tué me donnait la nausée. Je tournais la tête, désireux d’échapper aux regards sans vie, mais accusateurs des créatures qui me faisaient face.
Ces sentiments avaient gâché ma joie d’avoir atteint le vingt-et-unième cycle. Je regrettais presque de l’avoir maintenant. Je désirais retourner à Sufokia, voir mon père. Lui saurait me changer les idées. Je me mis à marcher en direction du zaap, en prenant soin d’éviter le regard des pious qui étaient toujours autour de moi. Une vieille superstition Amaknienne disait que les créatures savaient lorsqu’une d’entre elles mourrait… conte ou réalité, je préférais prendre mes précautions. En arrivant sur la place, je sortis ce qui me restait de kamas, et payais le passeur. Un instant plus tard, je me trouvais sur le bord du rivage Sufokien. Mon père m’attendait là, soucieux de l'état dans lequel j’allais revenir de mon voyage à Astrub. Il s’attendait à une ou deux égratignures causées par des passants maladroit, mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il me vit : trempé, avec du sang qui dégoulinait de mon dos.
- Fils ! Qu’as tu fais ! Une simple expédition a Astrub ! On n’y trouve que des marchands de babioles et des pious ! s’exclama-t-il en regardant ma blessure. Comment peux-tu en revenir trempé avec une blessure ?!
Sans me laisser le temps de donner une quelconque explication, il me tourna, et examina mon dos. Il n’était pas éniripsa, mais ses nombreux combats lui avait permis d’acquérir quelques notions de médecine. En fait, il savait que les feuilles de kalyptus étaient bonnes pour accélérer la guérison des blessures. Ce que n’importe quel passant savait. Après qu’il ai appliqué… délicatement les quelques feuilles qu’il avait sur lui, il reprit :

- On dirait une blessure de combat ! Si c’est le cas, j’espère que tu t’es battu avec honneur et courage, comme tout bon iop se doit de le faire !
Aie. J’avais oublié que depuis ma naissance, je tiens de lui, et non pas de ma mère, qui l’avait quitté après m’avoir mis au monde. Voilà une chose qui n’allait pas le rendre heureux. Mon récit n’allait pas arranger les choses. Mais il avait aimé ma mère, et ce n’est pas ma classe qui allait tout changer… du moins je l’espérais.
- Père ! J’ai plusieurs choses à te dire !
- Dit mon fils, je t’écoute ! Raconte moi ce qu’il est advenu.
- J’étais à Astrub, je venais d’acheter des bottes de poursuites pour le dernier cycle que j’ai pris avant de partir. Je suis ensuite allé à ce lac où tu m’emmenais alors que j’étais petit, le lac d’Heaunecarpe. Je profitais de la quiétude de cet endroit, mais un groupe de pious m’a attaqué. Je sais que ce sont des bêtes faciles à tuer pour toi, mais je n’ai pas autant de cycle que toi !
- Viens-en au fait !
- Oui… j’allais me défendre contre les sept qui me faisaient face, mais un huitième avais échappé a mon regard, et est venu m’infliger la blessure que tu vois dans le dos. J’ai réussi à l’étrangler, lui et 5 autres, mais j’étais fatigué… j’ai mis les bottes pour m’enfuir, mais j’ai trébuché, et suis tombé dans le lac. Je me sentais mal, je n’arrivais plus à me défendre, je coulais sans avoir la force de remonter à la surface… C’est alors que la voie, ou plutôt la sphère m’est apparue. Elle était d’un bleue, si pur, si… si profond…


- Une sphère… La sphère ! Celle qui se révèle aux sacrieurs lorsqu’ils trouvent leur classe, et leur indique alors leur élément ! Tu tiens ça de ta mère ! C’est moi qui t’ai élevé toutes ces années, qui t’ai appris à tisser, a pécher et autres… Je t’ai enseigné honneur, courage et morale, et voilà qui tu te révèles sacrieur… Cela est dur, mais tu restes mon fils. Un père se doit d’aimer ses enfants. Continue ton récit !

- Bien père. J’ai donc compris que l’eau était mon élément… j’avais entendu parler de la dissolution, un des sorts sacrieur… j’ai compris comment il marchait, et l’ai utilisé de façon quelque peu… inconsciente, et j’ai ainsi achevé les deux pious restants. Mais tu savais à quel point je me sentais coupable après.

- Pardon ! De la culpabilité pour avoir tué ! Que ne faut-il pas entendre ! Ô dieu, qu’est je fais pour mériter ça ! Tu es un fils indigne ! La pitié n’est pas face à des monstres ! Toi sacrieur qui te délecte du sang, c’est un comble ! Même ton infidèle de mère aurait honte de toi ! Hors de ma vue, je te renie !


Une série de bond l’éloigna de mon champ de visions. J’étais abasourdi, je pensais que ma classe le décevrais, non pas mes sentiments. Pour la deuxième fois de la journée, le sentiment de regret, de culpabilité m’envahis. Je n’avais pas été à la hauteur des espérances de mon père. Je me dégoutais moi-même, je me trouvais bas et sans valeur. Des valeurs que pourtant, pendant des années mon père avait, en vain apparemment, tenté de m’inculquer. Je ne désirais alors qu’une chose, m’enfuir, et ne plus être moi.
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Message par Bubulle' Lun 23 Mai - 15:55

Tome III :

J’avais passé l’après midi à réfléchir, à chercher où trouver mon père, afin de lui expliquer mes peurs. Peut être comprendrait-il alors mieux ? Tout du moins, je l’espérais… Je savais qu’il allait fréquemment à la taverne de Sufokia, pour y boire un verre où deux. Celle-ci n’ouvrant que la nuit, j’attendis que cette dernière fut tombée et Sufokia plongée dans l’obscurité. J’entrais dans la taverne, et du premier regard, j’aperçu mon père. Il était complètement abruti, étant donné les quantités de bières de bwork qu’il avait du ingurgité. Je m’approchais de lui, dans l’espoir qu’il comprendrait mieux maintenant, avec un peu de recul. Mais pas du tout ! Il ne me reconnu même pas et me pris pour un parfait inconnu. C’était une sensation étrange, de voir son père ne pas reconnaitre son propre fils… On a l’impression de n’être qu’un fantôme, invisible aux mortels. Je m’assis à côté sur ce qui me paraissait être une chaise et entreprit de regarder autour de moi.
Cette taverne méritait bien sa réputation, c’était un d’endroit de débauche, où les bières coulaient à flot, et les gardes fermaient les yeux, trop heureux d’avoir un endroit comme celui-ci ou se détendre après le service. Tout s’achetait et se vendait ici, de simples informations sur un pirate disparu, jusqu'au meurtre du roi Allister – soit dit en passant, toutes les tentatives avaient jusqu’ici échoués –

La taverne semblait être plus active que d’habitude ce soir là, les bagarres et disputes éclataient à chaque table, les ecaflips arnaquaient la majorité des joueurs présents aux jeux de cartes, et les pandawa étaient déjà tous à terre. Seule une personne se tenait assise, sous les escaliers qui conduisaient au premier et deuxième étage. Entièrement vêtu de noir, je ne parvenais qu’a voir ses mains qui dépassaient de ses manches et tenaient une bière que la personne fixait d’un air perdu. J’étais tant intrigué par cette silhouette, qui semblait cachée et secrète, que je n’entendis pas le bruit que fis mon père en tombant sur le sol, ivre mort.

L’inconnue, quant à lui ou elle, elle, il me paraissait, la silhouette était svelte et féminine, l’entendit parfaitement, et s’arracha de ses pensées, et regarda mon père qui gisait à terre. Seuls ses yeux m’étaient visibles, mais cela me suffit pour voir à quel point elle paraissait surprise, et paniqué de voir mon père ici. Après quelques secondes, elle me regarda. L’air surpris et paniqué que ses yeux affichaient était désormais bien visible. Elle se leva d’un bond, et me fit discrètement signe de la suivre. Elle sortit par la porte de dehors, s’engouffrant dans la pénombre de la nuit. Je me demandais si je devais la suivre. Je regardais mon père une dernière fois, jugea qu’il s’en sortirait seul, avec une bonne gueule de bois le lendemain matin, mais sans plus. Je m’aventurais donc à mon tour à la suite de l’inconnue. Une fois sorti, l’odeur de poissons mort qui sortait de la piscine à pichons envahie mes narines. Je cherchais du regard la silhouette, sans parvenir à la trouver. Les vêtements de couleur sombre qu’elle portait n’étaient pas faits pour me simplifier la tache : tout ce que j’apercevais était des pécheurs tardifs, croyant surement à la vieille légende comme quoi ça mordait mieux la nuit. Un piaffement de corbac attira mon attention au dessus de moi, sur le toit de la taverne plus exactement. Je vis trois ou quatre corbac s’envoler à tire d’ailes dans les rayons de la lune. Lune dans laquelle se découpaient la silhouette de l’inconnue, le regard porté au loin. J’arrivais également à distinguer vaguement les courbes d’un arc accroché à son dos. Le bois dans lequel il était taillé m’étais inconnue, tout du moins je n’arrivais pas à le reconnaitre. Probablement dû à la pénombre de la nuit qui altérait ma vision.
Je voulu commencer à grimper, mais ce n’était pas chose facile malgré les nombreuses prises, le froid mordant gelant mes articulations. Je tendis mon bras droit vers le haut, m’accrochait à une poutre dont l’extrémité dépassait de la structure de la taverne, puis fit de même avec mon autre bras. Je me hissais vers le haut lorsque la blessure dans mon dos se ré-ouvra. N’étant pas châtié, la douleur apporté ne m’étais aucunement bénéfique, ne faisant que rendre l’ascension encore plus difficile. Toujours est-il que je me hissais jusqu’au deuxième étage de la taverne. Mon pied droit se posa sur un tronc qui dépassait, mais le gauche dérapa sur... les besoins d’un des corbacs qui s’y trouvait auparavant. J’aurais dû à ce moment tomber et m’écraser au sol. La silhouette que j’allais rejoindre avait bougé - Dieu qu’elle était agile, elle avait fait ça avec une rapidité incroyable - et me retenait par le bras. Suspendu dans le vide avec pour seul secours une inconnue, je criai. Pourtant, sans effort apparent, elle se hissa jusqu'au toit à la force d’un seul bras, et moi avec.
Ses acrobaties avaient eu pour effet de dégager sa capuche, et son visage était désormais exposé aux rayons de la lune. J’arrivais donc à présent à le distinguer. Je voyais des yeux bleus, les mêmes que les miens. Je voyais des cheveux, qui semblaient être les miens. Je voyais un visage qui me ressemblait, sans être moi et dans une version plus… féminine et plus vieux.
Je voyais ma mère.
Je le compris instantanément. Cela me paraissait incroyable, de voir cette personne, ma… mère pour la première fois, dans une situation si étrange qui plus est. Je passais plusieurs secondes à la dévisager, à enregistrer chaque détail de son visage. Ce fut elle qui rompit le silence, d’une voix calme et posée :

- Il me semble que je te dois quelques explications non ?
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Message par Bubulle' Lun 23 Mai - 15:57

Tome IV :

Le silence qui suivit ne fut troublé que de quelques bruits de bagarre qui sortaient de la taverne. Je ne savais que dire, tout ce que je voyais devant moi, c'était ma mère. Elle que je n'avais jamais vu, et qui d'un coup, se présentait à moi.

- Je suis partie un an après ta naissance. J'aimais ton père, et je t'aimais également. Je commençais à vivre une petite vie tranquille, avec ton père. Tout les matins, je le regardais partir pêcher du pas de la porte, puis je m'occupais de toi le reste de la journée. Il faut dire qu'il y avait de quoi faire ! Tu n'arretais de pas de faire des bétises, de donner les viandes de kanigrou aux dragodindes, et nous n'avions plus de quoi manger, tu avais même finis par boire le reste d'une bierre de bwork une fois. Je préfère ne pas te raconter dans quel état tu étais, à cet âge !

Toujours est-il que ma vie sombrait dans la routine. Tout les jours, les même gestes, les même discutions avec ton père, le même paysage. Et cette pensée, qui me disait que cette vie n'était pas faite pour moi. J'étais habitué à vivre des combats, à être blessé tout les jours, à traverser le désert de cania seule afin de garder mon endurance. A présent, je vivais tout l'opposé, et je ne le supportais pas... Ce n'était pas moi tout simplement. Alors le jour de ton 1er anniversaire, je suis partie, en te laissant - t'abandonnant serait plus correcte - à ton père, qui lui rêvait d'une petite vie tranquille.

Je suis aller voir un ancien maître à brakmar, qui m'avait tout apprise sur les sacrieurs, afin de poursuivre la formation que j'avais abandonnée pour rejoindre ton père. Malheureusement, il était mort, de vieillesse tout simplement. J'ai longtemps pleurée, et heré dans les rues de brakmar, sans but précis. Finalement, un jour, j'ai décidé de me prendre en main. Je suis partie au temple sacrieur, afin de trouver un nouveau maître, et d'achever ce que j'avais commencé, ne serait-ce que pour honorer la mémoire de mon ancien maître. J'y ai trouvé des compagnons d'arme, qui m'ont permis d'affronter de grandes créatures, que je redoute encore, et qui m'ont permis d'achever ce que mon maître avait commencé.
Après quoi, je suis revenue ici, pour voir, pour connaître mon fils. Toi. Je ne suis pas deçue, pour une entrée en matière, elle est belle !
J'ai vue que tu étais avec ton père - du moins ce qu'il en reste - il va bien ?


Je ne savais que répondre. Tout cela paraissait si... naturel chez elle. Je n'éprouvais que de la surprise, et ne savais que répondre. Je tentais de reprendre un peux mes esprits... " il va bien "... la question, il fallais que j'y réponde. Je devais avoir l'air de quelqu'un très stupide, la bouche ouverte à ne rien répondre. J'éprouvais le besoin de me confier à quelqu'un à propos de ce qui s'était passé la matin même. Elle était ma mère, elle comprendrais surement.

- C'est à dire que... nous nous sommes disputé ce matin. Il a apprit - moi également - que j'étais un sacrieur, ce qui l'a quelque peux déçu, mais surtout que j'éprouvais du regret, de la honte à tuer des monstres, plus encore, de la pitiée, ce qui est contraire à tout ce qu'il à tenté de m'inculquer ces dernieres années. Du coup, il est parti se souler dans cette taverne. Je ne suis pas censé connaître cette endroit, mais tout le monde en parle régulierement . Mais.. Que fais tu là ? Pourquoi être revenue après tant d'années ? Tu as traversé tout amakna pour me voir ?

- Et bien, tu as autant de questions qu'un arbre a de feuilles ! Tout d'abord, je suis revenue pour te connaître tout simplement, et t'aider si je le peux. Le fait que je n'ai pas été là pendant des années ne signifie pas que je n'éprouvais pas le désir de te recontrer, ni que je ne t'aimais pas.
Mais... tu as dis que tu étais un sacrieur donc ?! Effectivement, la nouvelle n'était pas faite pour lui plaire. Surtout si tu as éprouvé de la pitié envers ces pious à Astrub - j'étais là, je t'observais déja -. Il a toujours été intolérant envers les plus faibles que lui, ça ne m'étonnes pas de sa part. Toujours est il que je ne suis pas comme lui, et que j'ai le désir de mieux te connaître. Que dirais tu d'un voyage, ensemble ? Tu dois être un peux fatigué, va dormir chez toi, tu me donneras ta réponse demain, je viendrais te voir.


Après quoi, elle bondis les deux étages, roula au sol afin d'amortir le choc, me regarda, fit un dernier signe de la main avant de disparaitre dans la noirceur de la nuit comme elle l'avait fait 5 minutes auparavant.
Je restais là, plusieurs heures durant, assis sur le toit. Je ne savais que penser de cette rencontre, si ce n'est qu'elle était étrange. Mais surtout, je ne savais que répondre à la proposition qu'elle m'avais faite. Avec un peux de recul, je me rendis compte qu'elle n'était pas pour me déplaire. Aucun avenir ne pouvais se présenter à moi désormais ici, j'avais un père qui ne souhaitait plus me voir, et donc plus d'endroit où dormir, quelques kamas en poche, pas de quoi faire long feu dans cette ville ou tout était si cher. De plus, ce voyage me donnait l'occasion d'apprendre à connaîtrema mère. Je lui en voulais de ne pas s'être montré pendant toutes ces années, mais aujourd'hui que l'occasion se présentait, allais-je réellement la refuser ? Je regardais autour de moi. Toutes ces maisons, ces bateaux, ces gens, ne signifiaient plus rien pour moi. Même si je savais que le voyage qui s'annonçait n'allait pas être des plus simples, ma décision était prise : j'accompagnerais ma mère dans son voyage.
Mais avant cela, il me fallais récuperer les quelques vêtements qui se trouvait chez mon père, mon couteaux qui ne m'avais servie qu'à tracer des poèmes dans le sable du rivage sufokien, et ma hache de bucheron. Il me fallais donc descendre de ce perchoir. Je ne pouvais sauter comme ma mère l'avait fait, je n'étais pas aussi résistant, et me serais donc briser les jambes - si ce n'est plus - à coup sur.
Je me suspendis à la balustrade, et balançais mes pieds afin d'atteindre la poutre la plus proche, que j'atteignis après deux ou trois secondes de tatonnement avec mes pieds dans la noir. Je lachais prise sur la balustrade, et me retrouvais ainsi les mains libre certe, mais debout sur une poutre dans la largeur laissait à désirer, plusieurs mètres au dessus du sol. Je m'accroupis doucement sur le bois, afin de le saisir de mes mains. Je répétais l'opération ainsi de suite, jusqu'à être sur de pouvoir me laisser tomber sans risque de me blesser. Après avoir regarder une dernière fois mon père qui était toujours allongé, avec en prime une flaque de vomi à ses côtés, à travers la fenêtre de la taverne, je me mis à marcher en direction de la maison. J'en aurais pour quelques heures, j'avais passé presque deux heures à venir ici, et le retour n'allait pas être plus aisé avec la nuit. Je n'arrivais donc chez mon père qu'un peux avant l'aube. Je rentrais donc une dernière fois dans ce qui avait été ma chambre pendant des années, pris mes affaires personel, et sortit.
Le soleil se dressait à l'horizon, bientôt il allait illuminer le tout Sufokia. Le regarder me donna une envie de liberté, d'aventure, et ceci aux côtés de ma mère.
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Message par Bubulle' Lun 23 Mai - 16:01

Tome V :

Le temps que j’arrive à la porte nord, le soleil était déjà bas et ne formait désormais plus qu’un demi-cercle orange qui se reflétait sur la mer jusqu’au rivage. Peu de personnes se trouvaient sur la place, je comptais une demi-douzaine de gardes dont l’ennui était manifeste, quelques marchands, et quelques passants. Je voyais uniquement des hommes, et manifestement ma mère n’était donc point arrivée. J’en conclus qu’elle viendrait une fois la nuit tombée, et j’entrepris donc de faire le tour des échoppes. La plupart des marchands présents étaient centrés sur un domaine : beaucoup de vendeurs de poissons, ce qui était plus que normal dans une cité telle que Sufokia, quelques bucherons dont les planches servaient régulièrement pour réparer les bateaux de pêcheurs endommagés, et plus rares, un où deux alchimistes, qui n’apportaient rien de bien utile, si ce n’est des potions de crapaud mufle afin de faire peur aux enfants en bas âges et de donner plus de réalité aux comptes et légendes locaux. Ce n’était rien de tout ça qui m’intéressaient, je ne possédais pas de bateaux (et je pouvais dors et déjà bucher tout les bois environnant), ni d’enfant a faire peur, ou autres. Ce qui m’intriguait le plus, c’était ceux qui vendaient de tout, une sorte de bric à brac complet, ça allait de la «simple » plume de piou aux plus grandes capes du monde des treizes. Je savais que quasiment tout ce qui était dedans m’était inaccessible, dû au prix le plus souvent, ou au nombre de cycle que les âmes de ces objets requéraient – soit dit en passant, les deux étaient bien souvent de pair, trop cher et trop de cycle requis ! – mais la diversité de ces magasins était pour moi une source d’émerveillement.
C’est en me disant tout ceci que je sentis un léger souffle derrière mon épaule : ma mère était enfin arrivée.

- Alors, on admire les babioles locales ?
- Euh... Des objets oui, des babioles non !
- Comment ça ? Cette cape par exemple ? Dieu, elle n’a aucune valeur presque !
- Aucune, aucune… c’est un point de vue quoi…
- Admettons… Bref, nous n’allons pas rester ici toute la journée ! Il y a beaucoup de chemins devant, et tu as beaucoup à apprendre si je ne me trompe pas.
- Beaucoup de chemins ? Jusqu’où va-t-on en fait ?
- A vrai dire, seul le vent et nos pas nous le diront ! L’exploration est un des meilleurs moyens d’apprendre – le seul en fait – et parcourir des chemins dans le seul but d’atteindre un point ôterait toute découverte durant le voyage ! Mettons nous en route, rester ici ne nous apprendra rien, si ce n’est qu’en restant au même endroit, on finit par se prendre les besoins d’un corbac sur la tête !
- Ca sent le vécu tout ça…
- Je n’ai rien entendu et rien dit ! Tient, voilà une dragodinde pour toi, même si tu n’en as jamais monté, cela ne devrait pas te poser de problèmes particuliers, il a un caractère très doux, et je ne l’ai jamais vu être violent avec son cavalier.
- Je devrais me débrouiller, j’utilise - utilisais - souvent le cheval de mon père pour ramener les bois que je bûchais en hiver, pour alimenter le feu.
- Tu verras, tu ne seras pas déçu par celui là, ça te changera du canasson de ton père ! Tu verras, il te fera sentir !
- Sentir ? Sentir Quoi ?!
- Tu verras, où plutôt tu sentiras !


Un sourire se dressa sur ses lèvres, et ce fut donc sur ces paroles que je me mis en route aux côtés de ma mère. Le soleil n’était pas encore complètement couché, et je pouvais désormais voir son visage. Il était fin et long, pourvus de cheveux châtains, qui contrastaient avec ses yeux d’un bleu profond. Sa peau paraissait douce et dépourvue de défaut, si ce n’est deux fossettes qui s’étiraient le long de ses joues. Ce qui paraissait étrange, et à la fois correspondait au reste du visage, c’était ses deux oreilles, particulièrement longue et pointues, comme son nez et ses yeux étirés. J’avais rarement vus des oreilles comme celles-ci, uniquement sur des eniripsa où des crâs, et même encore là, elles n’étaient pas aussi pointus. Je cherchais du regard l’arc que j’avais aperçu une nuit plus tôt, au clair de lune, mais ne le trouva pas. Je l’aurais pourtant bien questionné à ce sujet…
Le pied de mon dragodinde qui buta contre un amas de rocher, m’arracha à la contemplation (ou l’analyse) du visage de ma mère. Elle regardait au loin, vers la forêt qui se dressait à l’horizon. Elle se tourna vers moi, me fit un clin d’œil, et donna un coup de talon sur les flancs de son cheval. Ce dernier partit alors au galop, et s’éloigna rapidement. Donnant un coup de talon hésitant à mon tour sur les flancs de ma dragodinde - je n’utilisais les dragodindes que pour ramener du bois, et n’était donc pas habitué à prendre de la vitesse - . Celui-ci s’élança donc à la poursuite de son compagnon d’un galop rapide. Le choc du changement de vitesse faillit me désarçonner, mais mes mains qui s’étaient instinctivement accrochées aux cornes de la dragodinde m’empêchèrent de tomber à terre. Le paysage défilait à mes côtés, la lisère de la forêt se rapprochait à grande vitesse, toujours est-il qu’il restait une grande distance à parcourir, et les collines sur les côtés me semblaient désormais flous. Un cri qui se perdit dans le vent sortit de ma bouche.
C’est alors que je réalisai, que je sentis comme ma mère l’avait dit une minute auparavant. Le vent qui glissait le long de mon corps, sans le fouetter, le paysage qui n’était désormais plus qu’un amas de couleur vive, et cette sensation. Une sensation de liberté me gagna, et fut rapidement remplacé par une euphorie qui m’envahit. J’écartais alors mes bras, balança ma tête en arrière ferma mes yeux, et un rire joyeux et allègre, que le vent étouffa rapidement, sortit de ma gorge. J’avais l’impression que tout était parfait autour de moi, que tous les malheurs avaient quitté ce monde pour ne laisser qu’une joie euphorique, et cette dernière m’avait envahi tout entier.

*Boom*

Ce fut le bruit que produisit mon corps au contact du sol quelques secondes plus tard. A vouloir jouer avec le vent, mon équilibre sur la dragodinde avait été réduit à… néant. La douleur causée par le choc était plus petite que j’avais pu le pensé, mais elle était tout de même présente, particulièrement dans mon bras droit et mes côtes. Mais peu m’importait, je venais de sentir une sensation que je n’avais jamais sentit, de vivre ce que jamais je n’avais jamais vécu. Je me relevais, désireux de retrouver la dragodinde de ma mère, ne serais-ce que pour ne pas perdre le deuxième cadeau que ma mère m’ai fait – le premier ayant été de me donner la vie -. Ma mère avait déjà rattrapé la dragodinde, et revenait vers moi en le tenant par la bride.

- Alors, tu as sentis hein ?!
- Oh que oui ! Et c’était… c’était … Je n’arrive même pas à trouver de mots ! C’était une sensation magnifique, magique, surprenant, surnaturel, et ...
- C’était la liberté tout simplement ! me répondit-elle avec un clin d’œil pour la deuxième fois de la journée. Allez tient, reprend le, et fait plus attention la prochaine fois, la liberté c’est bien, pouvoir en profiter sans porter une attelle ou autre, c’est encore mieux ! Ah d’ailleurs, il faudra que tu lui trouve un nom, le mien n’a pas de nom, je n’ai jamais eu besoin de lui en donner, il suffit que je l’appelle pour qu’il vienne. Son ancien propriétaire, aujourd’hui mort, l’appelait Nerds – va savoir ce que cela veut dire ! – mais je n’utilise pas ce prénom. Quand à toi, fait attention, c’est une femme.
- Liras’ !
- Pardon ?!
- Je l’appellerais Liras’ !
- Ah ? Voilà un nom pour le moins original, mais ça me fait plutôt penser à une pomme, je ne sais pas trop pourquoi… Mais bon, si tu aimes, et si elle comprend que c’est son prénom, je ne vois pas ce qui t’empêcherais de la nommer ainsi. Maintenant que ce problème est réglé, continuons notre chemin !


Après quoi, elle fit claquer doucement les rennes de sa drago, qui se mit au trot.
« Liras’ » chuchotais-je à l’oreille de moa dragodinde en lui tapotant les flancs, qui se mit à avancer doucement à l’appellation de son nouveau prénom, au même rythme que celle de ma mère. Je regardais autour de moi : ma cavalcade m’avais dors et déjà bien approché de l’orée de la forêt. Habituellement, ma seule crainte en y entrant pour bucher n’était pas de me perdre, plusieurs année passés ici m’avais permis de me repérer le lieu, mais je craignais surtout d’être attaqué par un quelconque brigand. Je regardais ma mère en voulant lui faire part de mes peurs, mais son regard tranquille qui portait au loin fut suffisant pour m’apaiser

- Je sais que tu m’as dit que ne n’allions vers aucune destinations précise, mais avons-nous au moins une direction ?
- En fait, je t’ai quelque peu mentit en disant ça. J’ai passé un contrat avec un bûcheron de l’ile des porcos, il prend régulièrement des commandes d’érable pour des pêcheurs de Sufokia, et son commerce marche plutôt bien : c’est un bois résistant et qui se vend à bon prix, en grosse quantité généralement. Malheureusement depuis peu, il semblerait qu’une sorte de cochon géant dont la graisse doit composer la grande majorité de son corps, a élu domicile dans une grotte de l’île. Ce n’est pas lui qui est dérangeant, mais ses fils, des cochons fait de lait (sisi !) qui occupe tout l’île, et deviennent hostile à l’approche de Biwbliw – c’est le nom du bûcheron, et l’empêchent de réaliser ses commandes de bois et de planches. Il lui reste un stock de bois qui lui permet d’assurer ses commandes, mais celui s’épuise vite. Il m’a donc demandé de traquer le dragon, dans l’espoir qu’une fois mort, ses fils s’en iront, et lui pourrait ainsi reprendre le fil de ses commandes. En guise de paiement pour ce service, il me donnera quelques bois d’érable, quelques kamas, et j’arriverais surement à récupérer quelque chose qui ai de la valeur sur mister papa cochon !

- Euh… on va donc devoir botter le train à des cochons fait de lait, et à leur papa cochon qui si je t’ai bien suivie, et c'est une grosse boule de graisse énorme ?
- Hum… Oui c’est cela, et quelques autres tantes et oncles de ce dernier, don dus, et don ang’ –
- Il faut que je te dise… je n’ai pas vraiment de connaissance de combat et…
- Tant mieux, tu apprendras ! Allez, il est temps de se mettre en route, on a beaucoup de lieu à parcourir, et je souhaiterais vite boucler cette affaire !


Le claquement des rennes de son cheval mit un terme à la discussion. Je fis claquer les rennes de Liras’ à mon tour, afin de ne pas perdre de vue ma mère. Je n’éprouvais plus la sensation de liberté que j’avais sentit peu auparavant, seul la crainte des combats qui se profilaient occupé mon esprit. Je raffermis ma prise sur les rennes, pressais mes jambes contre Liras’ et tacha d’oublier mes préoccupations. Il n’aurait plus manqué que je tombe à nouveau !
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Message par Bubulle' Lun 23 Mai - 16:07

Tome VI :

Le chemin vers l’île du – gros-dragon-plein-de-graisse comme je le nommais – me fit découvrir plusieurs créatures qui m’étaient inconnus. Les seules que j’avais eu le loisir de voir jusqu’à présent étaient des pious, quelques larves. Et c’est ainsi que je pouvais désormais voir des… monstres, bêtes et autres que je n’avais jamais vus. La première de ces bêtes que nous avions croisé était une sorte de bois vivant, avec un visage, des oreilles et tout ce qui compose une tête « normal ». Dotées d’une intelligence, faible mais présente, elles étaient dépourvues de parole.
Elles ne nous avaient pas été hostiles, jusqu’à que je sorte ma hache de bûcheron afin de l’aiguiser un soir où je n’arrivais pas à trouver le sommeil. A la vue de mon outil (la hache hein !), le sol s’était mit à trembler, des branches aussi grosses que mon bras était sortit de terre et avaient commencé à nous fouetter à l’aide de leur feuilles et les fines extrémités de chaque branche. D’autres racines étaient sortit, s’étaient enroulées autour de nos jambes, afin de nous entrainer sous terre. Je préfère ne pas imaginer aujourd’hui ce qui ce serait passer si ma mère n’avait pas eu la présence d’esprit de prendre une des bûches qui servaient à alimenter le feu, puis brûler les branches et racines qui nous tiraient.
Toujours est-il que les scarafeuilles, sorte d’esprit venteux qui prenaient forme à l’aide de feuilles mortes à ce que j’ai vu, ne nous ont pas agressé eux. Ils étaient souvent accompagné par des élémentaires, il parait que ceux de feu sont très prisé en ce moment, apparemment pour une nouvelle île, appelé « Frigost » où le climat y est rude, et les sources de chaleurs et de lumière rares. On m’a raconté qu’il existe quelques élémentaires plus grands et plus puissants que les autres, ces derniers seraient utilisés pour les phares et autres bâtiments de grande taille.
Nous avons piqué droit au sud une fois parvenus sur leur territoire. On finit par arriver sur un pont, garder par un vieux mineur, appelé Ben-Zin qui avait visiblement avait passé trop d’heure dans le noir la pioche à la main : il avait une barbe qui n’avait pas été taillé depuis plusieurs années, et portait en guise de chapeau un entonnoir avec un bougie dessus. Il nous a laissé passé moyennant quelques kamas, et une bougie, la sienne commençant à être quelque peux usée (son entonnoir était recouvert de cire !) Les cochons fait de lait, ne l’étaient pas vraiment en fait. Seul leur intérieur était rempli de ce liquide, ils avaient une peau etc. Le gros inconvénient résidait dans le fait que lorsqu’on les perçait, ou les trouais, selon le point de vue, afin de les tuer, car il jaillissait de toute part.
Heureusement pour moi, je n’avais pas eu encore à avouer à ma mère que tuer me causait de la pitié, et seule elle se trouvait éclaboussé par… les projections qui jaillissaient de toute part, telles des fontaines. Mais les tuer ne servaient à rien, il y avait toujours un autre cochon qui sortait – dieu sacrieur sait d’où surement – pour remplacer le mort. Ma mère se fraya donc un chemin, afin de tuer la papa-dragon-tout-plein-de-graisse, que j’empruntais à sa suite. On finit par arriver jusqu’à une antre, d’où les cochons semblaient se tenir à distance (personne n’aime se faire gronder par son gros-papa-dragon-plein-de-graisse non ?)

Un certain Fwoued, qui portait lui un crâne sur la tête, nous expliqua que ce n’était pas qu’une antre, c’était aussi un labyrinthe, qui était en fait parsemé de grilles, et remplit de tantes et oncles des cochons de lait – don dus et don ang – ceux dont ma mère m’avait parlé quelques jours auparavant. Apparemment, un système complexe de dalles (en fait des puits) nous amènerait dans une salle du labyrinthe au hasard, et après ce serait à nous de nous débrouiller. La seule aide que Fwoued nous fournirait était pour retourner à la salle de puits. Un bon vieux masochiste qui se délectait de la douleur et des galères des autres en somme !
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Message par Bubulle' Lun 23 Mai - 16:08

Tome VII

"Plus vite nous y allons, plus vite nous finirons ! " s'exclama ma mère tout en sautant dans le puit le plus proche après avoir verifié que les parois étaient lisses, et ne risquaient pas de la blesser. Un " boom " se fit entendre quelques secondes plus tard, suivie d'un léger cri de douleur.

" - Maman' ? Ça va?
- Oui oui, ne t'inquiètes pas, tu peux descendre, c'est juste l'arrivée qui est un peu dur ! "

Je regardais la puits, noir de profondeur, sans être réellement rassuré. Les mugissements qui sortaient des autres puits de temps à autre n'étaient pas fait pour me donner plus de confiance... J'hésitais à sauter, me demandant qu'est ce qui se cachait réellement en dessous, de quel taille était le fameux dragon, et plus je réfléchissait à toutes ces questions, moins j'avais envie de rejoindre de ma mère. Une seule pensée me poussa à l'accompagner, à ne pas rebrousser chemin en courant, fut la logique que je me tint :
A force de combattre, je finirais forcément par devenir plus endurant, plus résistant, et surtout, moins de pitié résiderait en moi. Je finirais par m'habituer à tout ces morts, toutes ces âmes éteintes. Et un jour, je pourrais revenir, fier, devant mon père, et lui prouver que je ne suis pas aussi bas qu'il le pense.

Ce fut donc cette pensée qui me motiva, où un élan suicidaire, à me laisse tomber dans le puits qui me faisait face. Je sentis les bords déchirer ma tunique, et m'écorcher les bras de part en part, mais sans rentrer profondément dans la chair. Quelques secondes plus tard, j'arrivais à la fin du puits et atterris sur quelque chose de mous, qui eu pour effet de causer un atterrissage en douceur avec un gros shplurck.

- Burk', j'aimerais vraiment pas être à ta place. Je ne sais pas dans quoi tu viens d’atterrir, mais je crois que je ne préfère vraiment pas le savoir... On dirait... Oui ça doit être ça. Yurk !

En effet, je venais visiblement d'atterrir dans les excréments de quelconque monstre qui ne devait pas se trouver loin. Je ne mis pas longtemps à comprendre que les cochons, étant fait de lait, ne pouvaient avoir cette mer`credi`et que don duss ou bien don ang devaient se trouver dans les parages. Je regardais autour de moi. Ma mère était assise sur un rocher, hilare à force de me regarder après être tombé sur ce qu'il ne fallait pas tomber. Les seules sources de lumière visibles étaient des torches, qui étaient assez nombreuses et bien placer pour éclairer toute la salle. Trois grilles se trouvaient le long des murs de la grotte, chacun donnait sur une direction et une salle différente. Tout ressemblait bel et bien à ce que nous avait décrit, à moi et ma mère, fwoued un peu plus tôt. Le crâne qui faisait office de casque montrait son mauvais goût, mais peut c'était visiblement un homme honnête - du moins je l’espérais -. Ce que je n'avais pas remarqué, c'était que ma mère ne riait pas assise sur un rocher. Mais sur une dépouille, d'un monstre énorme, si énorme que je n'en avais jamais vu de tel auparavant !

-Je te présente don duss ! dit elle en montrant la dépouille de son doigt. Le cri que tu as entendu tout à l'heure était le sien en fait. Je suis atterie sur son crâne, il m'a juste suffit de poignarder son coup, rien de bien compliqué ! Par contre, toi tu as eu moins de chance à l’atterrissage visiblement", rigola-t-elle.

Je continuais de regarder la dépouille, et j'était terrorisé à l'idée qu'il se relève ou autre. Je me sentit blanchir, et une nausée soudaine me pris. Je fis tout pour essayer de le dissimuler à ma mère, en regardant l'unique porte ouvert, qui se trouvait derriere moi, elle ne me voyait donc que de dos. Je me mis à marcher d'un pas mal assuré en direction de la porte. De loin, on aurait dit des barres de fer, mais lorsque je me rapprochais, je pus distinguer que c'était en fait des os noircis par la suie qui s'échappait des torches, et de la poussière accumulée.
Quelques pas en avant me firent penser que la salle était vide, une larve de couleur pâle qui tomba à mes pieds m'assura du contraire. Poussant un cri d'horreur qui raisonna dans toute la grotte, je donna un coup de pied violent dedans. En faisant ça, ma botte entra en contact avec le suc de la larve, qui sous mes yeux horifié, se mit à être creusé par la production de ce dernier. J'enleva précipitament ma botte, tout en la jetant au loin.
Ma mère eut une réaction plus courageuse et rationnel que moi, elle se précipita vers la larve et donna des coups de dagues. Dans un premiers temps, les coups ne firent qu'entrer dans la graisse de l'animal, sans lui causer de grand maux, mais un coup ajusté au milieu des yeux l'acheva net.

"- Et bien, on a peur d'une petite larve '' voulut me taquiner ma mère
"- Non non... C'est juste la surprise de la voir tomber à mes pieds d'un coup ! " je ne désirais pas qu'elle sache la pitié que j'éprouvais envers les morts, et la peur envers les monstres vivants." Continuons " ajoutais-je, tout en me dirigeant vers une grille ouverte qui se trouvait devant moi. Je frisonna à l'approche des ossements qui la composait elle aussi, et sentis mes bras trembler sous l'effroi que j'éprouvais. J'esperais de tout coeur ne trouver aucun monstre dans la salle om j'entrais.
C'était tout le contraire : je m'immobilisa en voyant soudain le groupe de monstres qui se trouvait à l'autre extrimité de la grotte. Je voyais des larves et des cochons de lait, une version grossit de don duss, probablement don ang, mais surtout, un énorme paté de chair vivante, plus gros que les deux don réunis, dont de petites ailes essayaient en vain de soulever la charge trop lourd. Chaque mouvement causait des vagues de graisse qui parcourait tout le corps de la bête, je comprenais maintenant le surnom du dragon :le dragon-tout-plein-de-graisse-.
Mon seul désir était de ne pas attirer leur attention, mais le cri que je poussa lorsqu'un couteau atterrit à mes pieds eu l'effet inverse. Toutes les têtes se tournèrent en ma direction. Le silence qui suivit fut encore plus oppressant que la peur que j'avais éprouvé quelques secondes plus tôt. Un rugissement qui fit trembler les murs et les torches sortit du dragon, et coururent vers moi. Ma tête me disait " court ! " mais mes jambes restaient fixé au sol, je ne parvenais pas à bouger d'un centimètre. C'est alors que quelque chose d'étrange se produisit : les monstres semblaient tout à coup courir au ralentit, et je me sentit léger, au point de voler. Je passa au dessus de la troupe qui me chargeait, et atteris sur un rocher situé en hauteur, d'où je pouvais voir toute la grotte. Aussitôt que j'atterrit, le troupeau repris sa vitesse, qui s'axcelera encore plus, et fonçait toujours droit vers là où je me trouvais peu auparavant. C'était désormais ma mère qui y était ! Au lieu de courir pour s'enfuir, elle se mit en boule et laissa le troupeau la piétiner. Un nuage de bulles d'eau se forma soudain, et je compris que ma mère utilisait le même procédé que j'avais découvert lors de mon combat à astrub : la dissolution . En bien plus puissant bien sûr.
Lorsque le nuage se dissipa, tout les monstres étaient à terre, sauf le dragon, qui se tenait toujours debout. Il chargea ma mère, qui ne le vit pas arriver à cause du nuage qui n'avais pas totalement disparus.
Il embrocha ma mère, et l'applatit contre un mur. Ses deux défenses s'étaient fixés dans les bras de ma mère. Même si elle semblait supporter la douleur, elle était désormais privé de tout mouvement.

"- Le couteau " me cria-t-elle
" - Quoi ?
- Prend le couteau ! "
Je compris, sauta de mon rocher, pris le couteau qui avait causé mon cri et faillit me causer la mort. Je courus jusqu'au niveau de la tête du dragon, qui ne pouvait plus bouger également, ses défenses étant ressortit des bras de ma mère par l'autre côté, elles étaient rentrées dans le mur, et il ne pouvait plus se dégager. Je le regardais, désemparé a l'idée de devoir tuer, mais aussi de la peur que j'éprouvais. La vue du sang qui sortait par gerbes des bras de ma mère me fit réaliser que si je ne faisait rien, elle allait mourir. 1 seconde. Ce fut le temps total . Une demi seconde pour prendre mon choix, une autre demi seconde pour enfoncer le couteau de toute mes forces sous la gorge du dragon, qui s'immobilisa et arrêta de se débattre, mort. Je tira de toutes mes force sur les bras de ma mère, qui se dégagea alors des défenses. Une seconde encore. C'est le temps qu'il me fallu pour me dire ceci :

On ne se bat pas par plaisir, on se bat pour quelqu'un, pour une cause, un objectif, et pas par cruauté, malveillance où méchanceté.
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Message par Bubulle' Lun 23 Mai - 16:18

Tome VIII

"- J'ai... j'ai besoin de toi... AP... approche... " Articula-t-elle tout en tirant sur ma tunique.

Je voulais reculer, à la fois paniqué et horrifié par ses deux blessures béantes, dont le sang jaillissait à flot des trous laissés par les deux défenses du dragon. " Apron... che... "
J'essayais d'ignorer la fontaine de sang qu'étaient chacun de ses bras, et approchais ma tête de la sienne. Seuls ses yeux étaient rouge de sang, le reste de son corps était désormais livide, pâle, et se vidait peu à peu. " Laisse toi... faire... et surtout.... ne bouge.. pas... " - Prononça-t-elle entre deux râles sourds.
Elle posa sa min sur ma poitrine, puis une étrange sensation m'envahie. Les battements de mon coeur ralentirent petit à petit, sans pour autant s'arrêter. Je me sentais de plus en plus faible, de moins en moins résistant. Ma vue devenais floue, et mes pensées imprécises, tout comme mes sensations. Je n'arrivais plus qu'à me concentrer sur une seule sensation..
Celle de la vie qui m'échappais, qui coulait hors de moi. Je peinais à respirer, ma tête me paraissais s'alourdir de seconde en seconde, et je ne parvenais désormais plus qu'à voir un amas de point plus ou moins flous. Seul la vue - si j'ose dire - des blessures de ma mère qui guérissaient à vue d'oeil ma donnait la force de ne pas m'écrouler, de tenir pour elle. Malheusement, je faiblissais de plus en plus, les points flous que je voyais se transfomèrent en grand noir, et mes pensées m'abandonnèrent dans un sommeil forcé.

. . .


L'impact de l'eau froide et salée me reveilla brusquement, j'étais trempé des cheveux jusqu'au pieds, tunique comprise.
Je m'assis, tout en frottant mes yeux afin d'en retirer l'eau. je me trouvais près de la mer, elle s'étendait sous mes yeux, jusqu'à se confondre entre ciel et horizon. A ma droite se tennait ma mère, adossée contre un arbre situé à quelques pas de moi, un seau à la main. Le regard qu'elle me portait en cet instant était tout, sauf amicale.

" -Alors, tu comptais me le dire quand ? Pardon ? Toi, ta vie de bûcheron , ta faible experience, ta... pitié, ton père et le rejet qu'il te porte. A cause de ça, on a failli laisser notre peau à ce vieux tas de graisse, tout ça parceque Monsieur n'a pas deigné parler de ses secrets ! J'avais prévu un plan pour deux personnes expérimenté, visiblement, je me suis trompé à ton égard...

-Co.... Comment tu sais tout ça ?!

- Tu te rappelle surement quand j'ai posé la main sur toi ? Figure toi qu'on appelle ça un transfert de vie. Ca consiste à prendre un peu la vie d'une personne comme tu t'en doutes. Plus quelqu'un à de cycles, plus elle peut faire don de vie, nottament les sacrieurs. Je pensais que tu était un minimum endurant, ce qui... n'est pas le cas. Bref. Quand on pratique cette technique, et que l'on arrive au point où la personne va bientôt mourir, l'âme de celle-ci se sent aspirée, elle cherche à s'enfuirs, se réfugier, généralement vers la personne qui la tue justement. C'est ce qui s'est passé avec toi.
Je devais arrêter, mais je ne m'étais pas assez... regeneré... donc j'ai continuer un peu. En faisant ça, j'ai absorber tes souvenirs les plus récents. Je les connais donc, mais ce que je ne connais pas, c'est tes pensées. - D'où ma question, quand comptais-tu me raconter la vérité ? Jamais peut être ? Tu esperais que tout se passerais bien, et que nous voyagerons comme ça, tranquillement ?
J'espère de tout mon coeur que ce n'est pas le cas, car si ça l'est, tu te trompes, affreusement même.

- Je ne sais pas... je ... Je voulais revenir vers papa...qu'il soit fier de moi, qu'il m'accepte en tant que fils...je me suis dit qu'en venant avec toi, j'arriverais à vaincre cette peur qui me tenais, cette pitié qui la reomplaçait ensuite, que j'arriverais à combler... ma nullité si je peux dire... J'esperais que mon père soit fier de moi, soit fier de parler de moi à ses amis, soit fier de son fils... c'est pour ça que je suis venus... en plus du fait que je voulais apprendre à te connaître bien sûr... c'est aussi ces raisons qui m'ont poussées à te suivre dans le puit, et à tuer ce défunt dragon cochon, qui d'ailleurs laisse désormais des centaines d'orphelins derrière lui...

- Soit tu es très con, soit très intelligent… Je n’avais jamais vu ça encore… Mais je comprends tes raisons, et je les accepte. Ecoute, j’ai une proposition à te faire. Tu deviens mon apprentis, pour une année entière. Le chemin est long et difficile, il te faudra beaucoup de patience, de force et de courage pour aller jusqu’au bout, en plus d’une obéissance totale, sans faille. Plus de secret, ni rien. Au bout de ce chemin, si tu y arrives, tu en sortiras grandis, mais… il faut que tu en sortes…

Je te laisse le choix, tu détiens le futur de ton destin, à toi seul appartient la décision. Je vais chercher les chevaux, tache d’écouter, de méditer, et de réfléchir à ta décision.
Je serais là ce soir, tache de fournir une réponse claire, pas comme tes souvenirs, qui sont tous aussi confus les un que les autres. Et surtout, n’oublie pas, écoute la nature et écoute ton cœur, mais n’oublie pas la raison.

Après quoi, elle partit, me laissant seule avec pour seule compagnie les pensées qu’avaient suivies son discours.
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Message par Mou-Elie Lun 23 Mai - 19:52

Vive le flood x)
Je lirais plus tard, pour le moment ... j'ai faim tu comprend ? x)
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Message par Bubulle' Mar 24 Mai - 9:30

Tome VIV

Un an... c'était une période qui me paraissait bien courte pour ce que je demandais... je pensais que pour s'endurcir, il allait me falloir deux ou trois années.. alors un an, bien sûr que j'acceptais cette décision ! Que m'avait-elle dit déjà ? D'écouter ? Ecouter quoi ? La seule chose qui se trouvait autour de moi était la nature, ses animaux, ses arbres, ses... bruits. Voilà quelque chose qui était à écouté !
Le vent qui soufflait sur les arbres, ceux ci qui se ployaient sous cette force invisible, le grognement du sanglier qui a perdu le prespic qu'il pourchassait.
Les cliques par centaines des tiques de bouftou, le bruit moelleux d'un champagnon écrasé, les écorces craquantes d'un abraknyde...
La nature tout simplement. Tout me paraissait tellement vivant à ce moment. Et si beau... Le soleil qui s'élevait dans le ciel, l'harmonie entre tout ceci. Qui donc pouvait se donner le droit d'arroger tout ceci, de détruire ne serait-ce qu'une de ces parcelles... Je l'avais pourtant fait...
Seul la phrase, la morale que je m'étais dites quelques heures auparavent me permit de continuer .

" On ne se bat pas par plaisir, on se bat pour quelqu'un, pour une cause, un objectif, et pas par cruauté, malveillance où méchanceté. "

Aujourd'hui, j'y ajoutais le mot protéger. Protéger cette harmonie de la violence, de la destruction par les autres...

" Alors, as tu pris ta décision ?

Oui... je continue avec toi ! Pour mon père, pour protéger, pour sauvegarder l'harmonie qui nous entoure !

C'est bien... tu as déjà compris l'essentiel. Que ce soit pour tuer, couper un arbre ou même faucher du blé, jamais ces actions ne doivent être faites par ou pour un simple divertissement. Uniquement pour répondre à un besoin. Vu ce que tu as compris, tu ne devrais pas tarder à " prendre " pas mal de cycle d'un seul coup. Ca génère parfois une réaction violente chez certaines personnes... je vais m'éloigner un peu, ça ne devrais pas...

* Broom *


Une série d'éclairs parcourus mon corps, surgissant à mes yeux, de moi même. Je voulais bouger, crier, mais mon corps était privé de tout mouvement. Je me mis soudainement à m'élever dans les airs, les éclairs m'accompagnant toujours. La scène se passait comme au ralentit sous mes yeux, tout était lent, les mouvements de ma mère qui essayait de reculer. Soudain, une série d'une cinquantaine d'éclair, que je parvenais à compter à travers leur lenteur apparente, plus violent que les autres me traversèrent.

* Trou noir *



Dernière édition par Bubulle' le Mar 24 Mai - 15:35, édité 1 fois
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Message par Dai-ka Mar 24 Mai - 11:49

Tom 1 & 2 lu, à plus tard la suite Very Happy
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Message par Mou-Elie Mer 25 Mai - 23:33

On veux la suite ... meme si j'ai lut que 3 ou 4 tomes. !
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Message par Gardenia Mar 31 Mai - 18:23

Ce n'est pas un "petit RP" mais une fanfic! Very Happy Non, une histoire.
J'aime bien ton style, même si ton écriture est un peu "naïve". C'est agréable à lire. ^^
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Message par Bubulle' Mar 31 Mai - 22:56

Arf je me ferais toujours rattrapé entre fanfic et RP. Bénis soit tilcara, une ancienne joueuse, qui a tant essayé de m'expliquer le différence ( que je n'ai jamais compris, ou alors qu'à moitié ) .

Pour le style... j'essaye de faire ça à la place de la scarifications, de trouver des altérnatives. J'suis débutant et j'compte pas en faire mon métier, donc c'est sûr qu'on trouvera toujours des expressions un peu clichées ou autre.

je l'avais mis en pause pour laisser le temps a tout le monde de lire ( la quantité en a découragé beaucoup... (a) ) Dommage, je trouve pourtant l'épisode du dragon cochon fun Razz

J'attendrai que dai, elie ou quelqu'un d'autre ai lus en entier ( tu l'as lus en entier ? Surprised ) pour le continuer, j'aime pas avoir dans l'idée de faire quelque chose qui ne sera pas lu ^-^'
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Message par Gardenia Jeu 2 Juin - 17:43

Bien sûr que j'ai tout lu! ^^ J'adore lire, et ton histoire est assez intéressante pour éveiller mon intérêt.

D'ailleurs, tu m'as donné envie d'écrire quelque chose sur Gardenia. Je vais sûrement poster quelque chose ici dans la semaine et rajouter deux ou trois illustrations en prime. ^^
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Message par Bubulle' Jeu 2 Juin - 17:46

Bonne idée les illustrations, j'avais essayé aussi à un moment, mais le résultat avait été... catastrophique xD j'avais donc abandonné Surprised. Par contre une idée que j'ai jamais mis en place aussi, ce serait illustrer quelques passages dun fanfic en vidéo, ça donne ( parfois ) de bons trucs
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Message par Bubulle' Sam 23 Juil - 11:55

Tome X

- Ah ! Tu sors enfin des vapeurs de l'Hypogée, j'ai bien cru que tu allais y passer quelques heures de plus !

- Je... que ? Quoi ? L'hypogée ? Il... J'ai les oreilles qui vrillent... Parle moins cher par pitié, ma tête... j'ai mal....

Mal était en fait un bien faible mot pour décrire l'état dans lequel je me trouvais à ce moment là. Prenez un troupeau de sanglier, laissez-les vous piétinez une journée entière, le tout agrémenter de bruit de tonnerre, si fort que vous avez l'impression que c'est à quelques centimètres de votre tête, et ensuite vous aurez une idée de la douleur que je ressentais.

- Hmmm.... Tu as les marques du sang qui ont commencé à apparaître des mains jusqu'au poignent, tu dois facilement avoir progressé jusqu'au quatre-vingt-dixième cycle facilement... Bois du lailait, j'en ai une assez bonne quantité dans la sacoche. Il faut dire que ces cochons de lait portent bien leur noms, et il est facile d'y ré-approvisionner son stock... Tu y trouveras des museaux de cochons - tout se récupère chez eux - , t'as qu'à tendre la main pour te servir ! Je les ai fait cuirs pendant que tu te reposais.
Je vais préparé finir de préparé ma dragodinde, je n'ai plus qu'à recoudre ma selle par endroit, et Daika sera prête ! Liras se trouve derrière les rochers là bas. Elle y a trouvée des feuilles de kalyptus pour se nourrir, surement abandonnées par un aventurier ! Je te laisse la préparé, pour une raison qui m'échappe, elle ne me laisse pas l'approcher...

- Je... D'accord... il s'est passé quoi ?

- Je t'expliquerai ! Pour l'instant, nourris toi, ça te requinqueras un bon coup ! Ensuite nous pourrons discuter tranquillement !

Effectivement, je n'était pas au mieux de ma forme. Mon ouïe s'était rétablie, mais seulement pour laisser place à la faim. Je tendis la main afin d'attraper la sacoche de ma mère. Effectivement, elle avait fait le plein, heureusement que la sacoche était résistante, sans quoi elle aurait craquée depuis longtemps. Il y avait dedans de quoi tenir plusieurs jours pour deux personnes. Je pris la gourde qui se trouvait à l'intérieur. Cette dernière était faite dans un un matériel que je n'arrivais pas à reconnaitre. Celle de mon village était généralement en peau de crocodaille, mais celle ci était bien plus foncée. Que m'importait, j'avais soif, et bu avidement son contenu. Le goût était un peu amer - le lailait avait commencé à tourné - mais c'était mieux que rien. Les museaux, eux, était tout simplement divins. Ma mère devait être une bouchère de renommée, même le gérant de la taverne de Sufokia les cuisait bien trop de façon régulière, alors que c'était là son métiers depuis plusieurs années !
Une fois ce repas rapide littéralement engloutie, je ramassais la sacoche, et partit rejoindre ma mère et préparé Liras. Qui l'étais déjà en fin de compte,l'ayant juste laissé comme telle sans la descellé avant de partir chez (l'ex ? ) dragon-plein-de-graisse. Quelques instants plus tard, je fus prêt, sur ma monture, aux côtés de ma mère.

- Sommes nous partis ? Me dit-elle d'un ton plein d'entrain. Des personnes nous attendent !

- Je te suis.

Commença alors une longue chevauchée. Je ne saurais dire à ce moment, précisément où l'on allait, si ce n'est que je sait que c'était vers le nord.

- Tu as évoqué " l'Hypogée " tout à l'heure lorsque je me réveillais... qu'est-ce ? Je n'avais jamais entendu ce mot auparavant !

- Ah ça ! C'est le repère d'un vieil ennemis, sur Frigost : l'Obsidiantre. Cette bestiole m'a mainte fois tenus en défaite. En fait, il fait une chaleur quasi-insoutennable là bas, on croirait que c'est la maison de Djaul. Tout ce qui a autour de toi lorsque tu rentres là bas, c'est de la lave, des vapeurs, et des rochers, qui, si tu t'approches à des endroits où ils sont trop fins, laissent passer la chaleur et te brûle le pied. Il y a un de ses disciples là bas, qu'on appelle mofette. Une sorte de rocher vivant, qui laisse filer de la vapeur par des trous dans sa carapace. Autant dire que l'on y étouffe quasiment ! L'Obsidiantre serait probablement plus aisés à vaincre si il ne faisait pas aussi chaud... Un jour nous irons peut être. Mais ce n'est ni l'heure, ni le moment, et tu ne survivrais pas deux minutes aux ennemis qui précède l'Obsidiantre !

Un sillence suivit ces paroles. D'une part, je ne savais que dire, et d'autre parts, j'essayais de me représeter la puissance dont les monstres devaient jouir.. Déjà l'antre du Dragon-tout-plein-de-graisse m'avait paru une dûre épreuve...Et cet Obisidiantre... ses pouvoirs devaient être monstrueux ! Mais il était vain de m'attarder sur des évennements aussi peu probable.

Je me mis à observer la nature autour de moi. Nous n'allions pas au galop certe, mais pas au pas non plus. le pont qui jouxtait l'île des porcos et amakna avait été franchit il y a un bon moment déjà. La faune changeait petit à petit. Les ébènes squelettiques laissaient place à des frênes plus touffus, tandis que petit à petit, les troupeaux des sangliers étaient remplacés par des hodres de prespics. Je n'en voyait qu'une demi douzaine, mais je les supposait être beaucoup plus nombreux, ils étaient réputés pour leur art de la dissimulation. De temps en temps, il nous arrivait de croiser un groupe d'aventuriers, ou un énutrof à la conquête de trésors, dont les parchemins recouverts d'énigme débordaient de leur sac souvent bien trop remplie. Je donnais une légère tape sur le flanc de ma jument, qui commençait à donner des signes de fatigues, cela faisait plusieurs lieus que nous chevauchions, lorsque je remarqua que mes mains étaient recouverte de sang.

- M'man ! Tu peux me donner du lailait ? Il me reste du sang sur les mains !

- Haha ! Ca ! Tu pourras frotter autant que tu voudras, ça ne changeras rien !

- Comment ça ?

- Chaque race possède une partie de son corps qui, au fur et a mesure qu'il gagne des cycles, prend de la superficie. Nous, les sacrieur, avont les mains et les avant-bras qui se ternissent de sang. Les sadida ont leur barbe, les éniripsa leur ailes, les osadomas leur queues, les xelor leur taille ( qui se réduit ! ) les énutrof leurrides, les iop ont une croix qui est en permanence sur le torse, signe de bravour, ils peuvent mettre des vêtements, cette croix apparaîtra au travers ! Quand aux cra par exemple, leur oreilles deviennent au fur et à mesure plus pointues. Chaque classe à sa spécifité là aussi. Etant donné que le sang te monte jusqu'au poignets quasimment, tu dois être proche du cycle 100. Toutefois je ne distingue pas d'aura particulière autour de toi, signe que tu n'y es pas encore !

Pour donné foie à ses propos, elle retira ses gantelières, et me montra ses bras. Les traces de sang de ma mère progressaient jusqu'à mi-chemin entre ses poignets et ses coudes, si ce n'était légèrement plus haut encore.

- Et dis, une fois le cercle ultime atteint, ces traces recouvrent-elles la totalité de notre corps ? ! J'ai pu observer des peintures où des sacrieurs étaient en étaient recouvert !

Ma mère partie d'un rire joyeux à l'annonce de cette question. C'était un rire très doux, presque cristalin, qui semblait rebondir sur la nature environnante. Décidemment cette dernière possédait de nombreuses surprises.

- Bien heuresement, non ! Elles progressent jusqu'au coude ! Les peintures que tu as vu devaient représenter soit Goultard, qui revêt souvent cette forme d'habit fait de sang, soit des peintures illustrant des victoires de sacrieurs qui se baignent alors dans le sang de leur ennemis.

- Mais.. C'est horrible comme pratique ! Tuer est déjà un act répugnant, que doit-on penser de quelqu'un qui se roule dans le sang de sa victime...Jamais je pourrais m'y résoudre ! Et surtout, ce sont génréalement les hommes qui ont du sang ! Les monstres, de manière générale, n'en ont pas ! Je veux dire, par exemple, les cochons de lait... avaient du lait, les craqueleurs des pierres, et les betes telles que des prespics ne saignent pas assez pour que l'on puisse s'y rouler... si ? ça signifie que...ils tuent d'autre hommes ? Je parviens à peine à me résoudre à tuer des bêtes, alors des personnes... Pourquoi faire ça ?

- Oui, généralement ce sont des humains. Mais contrairement à ce que tu sembles penser, ce n'est pas un acte dégradant de se recouvrir de sang. C'est pour nous une manière de rendre hommage au courage de ce combattant, et de s'en impregner. Aucun procédé disagracieux ne se cache derrière cet acte !
Quand à tuer des hommes, ça c'est une autre affaire effectivement. Souvent, si ce n'est de manière permanente, ça ne concerne que quelques guerriers particuliers. Tu auras surement entendus parler de Brakmar la sombre et de Bonta la lumineuse ? Régulièrement et depuis des siècles, ces deux cités s'affronte au cours de combats de prisme, ou d'assaut de la cité adverse. C'est une haine sans borne qui lie les deux cités, crées il y a bien longtemps par les dieux. Les morts entre humains s'arrrêtent généralement là. Oh bien sûr, parfois un ivrogne dégénère, mais c'est quelque chose de plutôt rare, si ce n'est très.
Rassure toi, tu ne seras jamais mêlé à ça, ce sont des guerriers entrainés depuis l'enfance qui participent à cette lutte sans merci !

- Voilà au moins quelque chose qui me rassure...

- Voilà une bonne nouvelle alors ! Tu vois cette prairie là bas? Nous y camperons pour la nuit, une demi journée de chevauché, et nous atteindront le zaap des scarafeuilles, et quelques batiments nous serons visible aussi.Mais nous verrons ça demain ! Arrêtons nous là.

Monter le camp fut une tache aisée : cela ne consituait qu'en fait, après s'être occupé des dragodindes, à disposer deux lits de camps, allumer un feux, puis disposer dessus une marmite afin d'y faire réchauffer de la viande - ce jour ci, les museaux obtenus des cochons de lait - . Une fois rassasiés, le feux de camp et les lits de camps placés autour, nous nous couchames. Ma mère s'endormit aussi tôt. Pas moi. Elle était peut être habituée aux folles journées d'aventure, mais ce n'était assurément pas mon cas. Tellement de choses avait changé en l'espace de deux jours ou presque. J'avais quitté mon père,et ce foyer si doux que je cotoyais depuis des annnées. Mais surtout, j'avais évolué d'un point de vue mora. Pris de nouvelles résolutions. Découvert de nouvelles facettes de la vie. La nature et sa beauté - les étoiles que j'observaient en témoignaient - mais aussi la mort, et parfois, la necessité de tuer. Je pensa à mon père. J'espérais qu'il serait fier de moi lorsque je rentrerais.
Mais pas tout de suite. J'avais encore du chemin à parcourir. Beaucoup de chemins. Et il allait me falloir des forces pour avancer le lendemain. Tentant de mettre fin aux au brouhaha qui se tenaient dans ma tête - tellement de questions sans réponse me venaient à l'esprit - afin de dormir, je me concentra sur une technique pour dormir : compter les bouftous qui sautaient par dessus des dragodindes ( dans des moments d'amusements, j'imaginais que c'étaitdes dragodindes kraméléones, etque les bouftou, désorientés, sautait partout au hasard ) Le sommeil vint alors, enfin.
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Message par Bubulle' Sam 20 Aoû - 20:41

Tome XI :

Il pleuvait le lendemain matin, lorsque je me réveillai. Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, ce fut une nuit paisible, pour une première nuit d’aventure, passée à la belle étoile – j’entends par là un sommeil dépourvu de cauchemars. Ma mère dormant encore, je réchauffai quelques museaux, et entrepris de remplir les gourdes au lac situé entre l’île de porkoss et celle de, comme je l’apprendrais plus tard, l’île des dragoeufs. A mon retour, ma mère était réveillée, en train de manger quelques viandes.

- Dis donc, t’es un lève-tôt ! Tu devrais apprendre à dormir le plus longtemps possible lorsque tu en as l’occasion, c’est bien souvent quelque chose de rare sur les routes ! M’enfin il est vrai que trouver de la viande chauffée et les gourdes remplies au levé n’est pas pour me déplaire !

- Papa m’a toujours habitué à me lever tôt, il me disait « le bois appartient uniquement à ceux qui se lèvent pour le bucher ! « .Il avait pas tout à fait tord, le voisin était toujours levé de bon matin, son frère le réveillait lorsqu’il partait pour prendre la marée du matin, à la pêche.

- A chacun ses habitudes… tiens, prend un peu de viande, ensuite nous partirons. Liras et Daika ont profité de la nuit pour brouter et boire au lac.

- Partir où ?

- Récupérer le salaire mérité du bûcheron, il me doit 100 000kamas pour le dragon cochon… ensuite, j’ai une petite idée de notre destination… nous verrons !

Aussitôt dit, aussitôt fait, nous étions en route pour l’atelier du bûcheron. Petit à petit, la pluie s’intensifia.

- Cesse donc d’observer ce prespic, et accélère ! Si nous n’allons pas au galop, avec cette pluie, la terre se transformera en boue, et je n’ai aucune envie d’en être recouverte.
Sur quoi, elle donna une légère tape sur l’encolure de Daika, qui augmenta l’allure. Je l'imita. De mon point de vue, c’est encore plus grisant de chevaucher à grande vitesse par mauvais temps. Le vent ne glisse plus sur la peau, il la fouette, de même que fait la pluie...Mais ça ne faisaient que durcir, que renforcer ce sentiment de liberté que j’éprouvais.

J’arrivais rapidement à hauteur de ma mère, qui allait à un galop plus doux. Une chose que je ne possédais pas avec mon père apparut alors : la complicité. Un coup d’œil, un hochement de tête, et l’accord implicite d’une course fut passé. Avec mon père, tout était beaucoup plus droit, tout devait être dit, tout devait être explicite… Pourtant, cet élan complice était agréable… je me sentais proche de ma mère.

Toujours est-il que la course folle débuta ! Deux coups de rennes simultanés, et deux dragodindes partirent à pleine vitesse dans la nature, courant à travers les arbres.

L’atelier du bûcheron ne fut pas dur à trouver, il suffisait de trouver la souche d’un arbre, et de suivre la direction ou le nombre de souches augmentait.

La cabane était faite de rondins de bois parfaitement taillés, tous au même diamètre. En entrant, je découvris un intérieur plus cosie, les murs étaient tapissés de laines de bouftous afin de repousser l’humidité, une table accompagné de quelques chaises se trouvaient sur la droite de la seule pièce.

Deux ingénieux ateliers étaient disposés au centre. Je compris alors comment le bûcheron avait obtenu le même diamètre sur tous les rondins de la cabane. Les machines étaient composées d’un cercle de fer aiguisé, d’un tapis, sur lequel courraient deux tofus. Le mouvement du tapis, via un système d’engrenage, celui de la scie. Dans le même temps, le tapis sur lequel courraient les tofus transportaient du bois, que la scie se chargaient alors de couper.


- Bien le bonjour madame et jeune homme, que puis-je faire pour vous ?- Nous venons récupérer le salaire de 100 000k’ pour la mort du dragon cochon. Faut dire que ça les vaut bien, on a failli y passer...

- Je vais chercher mon maitre, en tant qu’apprentie je n’ai pas accès au stock de kamas, et ne peut donc pas vous donner votre du. - Allez-y alors.

L’apprenti, aux cheveux blond sortit de l’atelier, et partit rejoindre son aître, probablement qui buchait.


- Plutôt maigrelet le gamin pour un bûcheron, même apprenti. Constatais-je

- Il aura surement été pris pour régler la dette de son maître, ou un arrangement entre deux familles. Mais passons nous de remarques, voilà qu’ils arrivent.


- Je vous salut ! Il parait que vous avez occis le dragon, et j’ai reçu par tofu voyageur ce matin la confirmation d’un ami, il est désormais possible de bûcher de l’ébène à nouveau. Prenez ces 100 000k’, et prenez cet arc, il sera sûrement utile à ce jeune homme. Vous le méritez bien, vu la rapidité avec laquelle vous vous êtes occupé de cette tache. Bien que j’aurai aimé avoir un récit de vos exploits, j’ai un orme que j’ai commencé à couper, et ça me ferait mal qu’un bûcheron me le prenne. Je vous souhaite donc un agréable voyage à vous deux !


Nous prîmes l’arc généreusement offert, et partîmes sans oublier de remercier. On fit route plein nord ensuite. Ma mère installa nos couches respectives dans un champ une fois le crépuscule passé - Dis maman, on va où ?

- Plein nord, je te l’ai déjà dit !

- Je sais… mais c’est vaste le nord, je veux dire.

- On va voir mon meneur de guilde et quelques amis, ensuite nous irons faire un tour au temple sacrieur, passage essentiel pour tout apprenti ! - Meneur de guilde ?

- Groupe et Union d’Individus Louable Directement par leur Exploit. Signification du mot guilde ! - Ce qui veut dire ? …

- Groupe d’amis, dirigé par un meneur, on se connait, s’entre aide, et pouvons communiquer ensemble quelle que soit la distance. Ce qui je dois l’avouer, s’avère plutôt utile par moment.

- Humm…. Je ne pense pas que cela me plairait, j’apprécie la solitude de la nature. Mais je suppose que si l’on apprécie les personnes qui font partie de la guilde en question… Et bien ce doit être agréable. - Plutôt oui

- Sinon, qu’est-ce un « temple de classe « ?

- C’est un endroit dédié à sa classe. Tu peux y trouver de l’aide, ou de façon plus commune, médité ou adressé une prière au dieu sacrieur dans la salle prévue à cet effet. Mais surtout, nous y allons pour que tu affrontes le dopeul, une vilaine bestiole qui a le don d’imité les capacités de celui qui l’affronte. Ce qui, quelque soit l’aventurier, en fait un très bon adversaire. De plus, tu n’aura pas ce problème de… pitié et d’état d’âme dirons-nous. Un dopeul ne peut mourir, lorsqu’il est trop affaibli, il ouvre un portail, à la façon des anciens éliatropes, et y plonge pour revenir plus tard.

- Oh ! – murmurais-je

- Comme tu l’dis. Allez, tachons de dormir, j’aimerai pouvoir me lever tôt demain matin, peut être pourrons nous alors arriver à la maison de guilde avant que la nuit ne tombe ! Malheureusement, ma mère avait quelque peu surestimé l’endurance de Daika et de Liras, qui, de fatigue, refusèrent de nous porter plus loin.

- Ce n’est plus très loin, me dit-elle, nous devrions pouvoir marcher une petite heure, et atteindre la maison. Mais faisons vite, les ombres s’allongent à terre, la lune sera bientôt dans le ciel.

Nous ne mimes qu’une légère demi-heure en fin de compte, les montures ne se rebiffant pas comme ma mère l’avait prévu, maintenant que ne n’étions plus sur leur dos.

Devant nous se dressait probablement la maison la plus grande que j’ai jamais vue.
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